dimanche, mai 30, 2004  
[03:55
Par opération du Saint-Esprit.

Ma voiture. Elle faisait un bruit bizarre, depuis quelque temps. Et puis elle rebondissait beaucoup sur la route. Alors j'ai vérifié la pression des pneus et, à ma grande surprise, ils étaient surgonflés. Le niveau d'huile était satisfaisant. J'avais bien essayé de faire le plein avec cet anneau magnétique qui désionise l'essence, mais rien, toujours ce sifflement d'asthmatique et ces vibrations sourdes. Alors, comme pour mes lumières, j'attendais qu'elle s'arrête par miracle de faire ce bruit dérangeant.
Et bien hop! Miracle. Maintenant, ma petite chérie et son fidèle gönk Junkie glissent sur la chaussée dans un ronronnement à peine perceptible.

...Bon en fait Adam s'est mis à sauter de joie lorsque je suis rentrée de je-ne-sais-plus-où, "alors alors n'as-tu rien remarqué ?" : il venait de changer le fameux filtre à air.
Moi, j'aime bien les opérations du Saint-Esprit. (allez, je vais au lit maintenant, parce que sinon je ne resterai éveillée sur la route demain que par... et bien oui, toujours la même chose !)
   
 
[02:17
Ah oui. Et puis demain je pars au Bodensee pour deux jours à faire bronzette sur le luxueux yacht de mon amant! Mais chut.
Et puis en rentrant je vous raconterai peut-être le Stocherkahn du jeudi de l'Ascension. Ou comment j'étais trop forte au billard, ce jeudi. Héhé.
   
 
[01:35
Histoire drôle.

Il faut vraiment que je vous raconte une histoire drôle. Je rentre tout juste de la soirée avec mon cercle celtique. Le cercle celtique de Tübingen, ce sont des gens qui se réunissent tous les mardis
pour danser des danses bretonnes. Ou celtiques. Ah, les valses, les polka, les scottish avec Dieter ou Wanig! Très chouette. Donc, aujourd'hui, on avait une petite fête: chacun amenait à boire, à manger, et puis on buvait, on mangeait, on dansait.
Forcément, moi qui venait de recevoir dans la soirée deux coups de fil provenant d'un de mes plus-bel-endroit-du-monde, j'avais déjà la tête toute en Bretagne. Soirée sympa, arrosée juste ce qu'il faut de cidre (importé svp!) et de G'schprit'zt, comblée par mon bon gâteau au chocolat bien léger et autres douceurs culinaires, les pieds un peu plein d'ampoules parce que j'y ai dansé pieds nus (forcément, les babouches, ce n'est pas l'idéal).

C'est alors qu'un de mes comparses profita de ma gentillesse et de mon air avenant, "dis euh tu pourrais me ramener stp", forcément à l'autre bout de la ville. Bon Tübingen, ce n'est pas Paris, d'accord. Mais quand même. Donc, mmh par où je passe pour rentrer, ah le centre, c'est bien, le centre (déjà, pour aller jusqu'à chez lui, j'avais fait d'incommensurables efforts pour ne pas prendre à contresens la rue en sens unique, LA rue qui fait chier tout le monde sur 100m et à cause de laquelle on doit faire un gros détour).
Modère ton allure, ma petite Sylh, en plus tu n'as plus de lumières sur ton tableau de bord... Alors j'adapte ma vitesse aux feux, plutôt lentement puisque forcément il n'y a pas de "coulée verte" ou de "ligne verte" ici, tout est le plus souvent rouge. Oh mais c'est quoi ce con qui me double comme un fou, là? Résiste, résiste. Et pis l'aute, là, qui me colle, non mais eh, c'est 50 en ville!
Allons bon, et des appels de phare, maintenant. Bon; mes lumières sont bien allumées... Coup d'oeil dans le rétro... M**** c'est quoi ce truc en rouge qui clignote? "Stop" et puis "Polizei"... Euh well. Stoppons.
Donc, c'est ça, l'histoire drôle. Papiers, permis svp. "Vous pouvez éteindre le moteur?" "Wie bitte?" (=pardon ?) (toujours penser à jouer le coup de la petite française aux grands yeux, un peu perdue). Ah parce qu'en plus il faut que je sorte les papiers de leur étui (parce que les étuis français sont trop grands pour les papiers allemands).
- "Vous avez bu de l'alcool ?
- (j'aurais bien dit non mais bon... ça n'aurait pas sonné naturel) Boârf un peu, 2 ou 3 verres de cidre... (...ou 4 ou 5 en fait, mais chut)
- Il y a longtemps ?
- Oh oui, ça commence à faire! (protesté-je en toute innocence)
- Ça vous ennuierait de vous soummettre à un alcootest?
Genre j'ai le choix... "Euh oui mais mon expiration est faible, j'ai de l'asthme tout ça, enfin non, pas de problème". Il a quand même fallu s'y reprendre à 3 fois; mais je les avais prévenu hein, et pis faut souffler vachement longtemps dans ce truc! Le gentil et sédusiant policier m'a même demandé d'un ton compatissant si ça allait, lorsque j'ai enfin réussi à souffler dans leur ballon qui n'en était pas un.
Ils n'ont pas voulu me dire combien j'avais, mais en tous cas, "Sie dürfen fahren", comment traduire ça... "Vous pouvez conduire", j'imagine.

Voilà pour mon histoire drôle. Pourquoi est-ce drôle me demanderez-vous, vous qui vous attendiez à une chute un peu moins réjouissante pour moi, j'en suis sûre..? Et bien parce que pour une fois que je bois raisonnablement quand je sors, je me fais contrôler. Je trouve ça follement amusant (même si j'ai eu un petit doute sur le coup), surtout eut égard à mes (in)conduites passées, pas plus tard que... mais vous vous en souvenez.
Enfin les pauvres, ils auront perdu leur temps. Mauvaise pioche...
   


   samedi, mai 29, 2004  
[01:42
Encore un truc de blog -- mais la maison est vide. un test.


69 Encore piqué ici, via ses liens:



" 69 "



What is your sex position?
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[01:23
Argl! Le téléphone de mon coloc bipe toutes les 30 secondes parce qu'il n'y a plus de batterie. Ça va vite m'énerver, ça. Sont pas responsables, mes colocs.
   
 
[01:00
La maison est vide -vide !

22h50: je rentre du volley. Il n'y a personne: ils sont tous partis en week-end, qui a Wilhemsdorf chez papa-maman, qui à Munich chez la copine qui déprime, qui à Kressbronn au bord du lac de Constance (le Bodensee). Je pourrais profiter de l'aubaine, me glisser dans mon lit avec un bon bouquin, et bien non. D'abord, je n'ai pas de bon bouquin. J'ai bêtement fini "La trilogie des périls" de Eddings en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Et puis, c'est pas drôle.
Alors au lieu de ça, je me suis pris une bière (une Hefe s'il vous plaît), et j'ai allumé TV5. Pour voir. Parce que franchement, tout le monde est parti de Tübingen. Je m'attarde je m'attarde, mais personne à qui j'aurais envie de passer un coup de fil, personne avec qui j'aurais envie d'aller traîner dans mes bouges sordides. Pas les bonnes personnes. C'eût été début mai... Bref.
Donc, TV5. OK j'ai loupé le début, en fait les 15 premières minutes, mais je tombe en plein milieu de n'importe quoi. Je sais bien que, contrairement à nos (chefs d')oeuvres de jeunesse, un film se filme en plusieurs bouts et après on le monte. Et bien là, ils ont oublié de remettre les morceaux dans le bon ordre. J'ai l'impression de voir "Mullholand drive" auquel je n'avais rien compris, ou de lire "Les fourmis" dont j'avais sauté à mon insu une centaine de pages. En fait, le film, c'était un telefilm, "Dissonances" de Jérôme Cornuau, inspiré d'un bouquin. Je le sais maintenant grâce au super site de TV5. N'empêche, c'est dérangeant, cette embrouille. Et puis, je n'ai même pas vu le mec tirer sur la petite fille, alors c'est peut-être pour ça que j'ai eu du mal à suivre. N'empêche, le réalisateur copie un peu "Betty" (de Chabrol?), en racontant les histoires de chaque personnage. Mais même là, c'est le bordel.

Bref. Et puis, comme il n'y a toujours personne, et qu'il ne pleut pas, j'ai arrosé mon jardin. Il faut bien. Et puis je me sens un peu tipsy, là, tout d'un coup (je ne vous dis pas les fautes de frappe laborieusement corrigées !).
Et maintenant?
   


   jeudi, mai 27, 2004  
[15:24
Re-truc de blog.

Idée toujours piquée au même endroit, c'est pour savoir son niveau de geekitude. Avec mes 1144 points, je me situe dans une bonne première moitié. maintenant, quant à savoir ce qu'il faut en tirer...
Ma question préférée : "Je collectionne... des cailloux qui ont l'air chouette." Je plaide coupable. J'en ai plein !
   
 
[14:59
Un truc de blog.

you smell like buttAlors, je fais un truc de blog, je réponds à un test (idée volée ici) :



" Congratulations. you are the "you smell like butt" bunny. You're brutally honest and always say whats on your mind. "




which happy bunny are you?
brought to you by Quizilla

   
 
[11:58
Des occupations félines.

En fait, il doit se morfondre profondément, ce chat. C'est un gros et gras matou, noir et blanc, au regard rond et furtif. Il se ballade dans notre jardin à l'herbe fraîchement coupée, semblant pénêtré de son importance. Il m'aperçoit du coin de l'oeil, alors, pour moi, il entre en représentation: il s'arrête, soudainement, lève une patte et joue au chasseur qui épie sa proie. Je le vois, le jardin; je sais bien qu'il n'y a pas de proie juste là, à part peut-être 2-3 fourmis ou des framboisiers aux épines acérées. D'ailleurs, jouer au chasseur lui demande sûrement un effort considérable: il est tellement gras qu'il a du mal à s'écraser discrètement au sol.
Alors, faisant acte de témérité, et évitant ostensiblement mon regard, il trottine sur les dalles du potager, dans ma direction, jusqu'à passer à moins d'un mètre de ma personne qui l'observe, goguenarde, réprimant un sourire. Ah ah, même pas peur! Puis, probablement fier de son audace, il clot son détour pour reprendre sa direction initiale.
Il est rigolo, ce chat. Il se donne à fond pour me divertir...

C'est comme l'autre fois, avec les sacs poubelles. Adam était allé voler de la bonne terre bien grasse dans les champs (...du moins aurions-nous espéré qu'elle eût été bonne et bien grasse) et avait déchargé les 4 ou 5 gros sacs poubelle bleus au fond du jardin.
C'est alors que Matou Gras est passé par là... Je ne sais pourquoi, il aime bien passer dans le fond du jardin, vers notre tas de compost, à côté des groseillers. Peut-être parce que le portillon est ouvert et que, quand même, c'est bien plus commode que de ramper sous les buissons. Donc, Matou Gras vit soudain ces intrus. D'imposants trucs bleus émettant un gémissement inconnu et ondulant d'étrange façon, le cri du plastique caressé par la brise d'avril... Le prétendu chasseur tomba en arrêt, ses moustaches frémissant alors qu'il s'efforçait manifestement d'estimer le degré d'hostilité de ce nouvel ennemi placé, tel un gardien vigilant, sur son chemin. Patte après patte... Les épaules rentrées, la farouche détermination féline de ses oreilles ne parvenant à masquer l'éclat affolé de ses prunelles grand ouvertes... (aaaaah c'est peut-être ça, qui gâche l'impression d'ensemble! Les prunelles!) Puis soudain, vaillamment, n'écoutant que son courage, en deux bonds il... passa à bonne distance de nos sacs de terre et fila ventre à terre vers la sécurité prometteuse de l'allée mitoyenne, sans demander son reste.
   


   mercredi, mai 26, 2004  
[16:59
Du plaisir ambigu de la relecture.

Je viens de finir de relire (ou de rerelire... ou rererelire... c'est qu'il n'y a pas beaucoup de bouquins français, ici) "Ceux-qui-brillent" de David Eddings. Eddings possède, de part l'excellence de la traduction française, un style incomparable: incisif, poètique souvent, dans ses descriptions de l'aube ou du crépuscule, et empli parfois d'humour hilarant. Brillant, toujours.
Il existe plusieurs façons de lire un livre: active, lorsque l'on est captivé et attentif, et passive, lorsque seuls nos yeux suivent les lignes de texte alors que l'esprit est ailleurs. C'est comme cela que l'on relis 10 fois le même passage sans y comprendre goutte, le soir, avant de s'endormir, ou que l'on parcourt distraitement les pages des livres imposés en classe, que citer ? "Madame Bovary" est relativement célèbre pour son pouvoir léthargique, quoique je l'aie personnellement apprécié, ou, pire, "L'emploi du temps" de Michel Butor, au programme de prépa sur le thème de la ville... Rien, il ne s'y passe vraiment rien.

Relire le magicien qu'est Eddings... Comprenez bien, il fait chaud, je sirote mon café, et je lis les préparatifs militaires du chevalier Emouchet et de ses compagnons lors de leur campagne contre les trolls au nord de la muraille du Bhelliom. J'ai toujours eu un problème, avec les analyses militaires. Rien que dans "Guerre et paix", où je n'ai jamais pu me résoudre à lire les quarante dernières pages... C'est dommage d'ailleurs, car la lecture intégrale du pavé de Tolstoï m'aurait apporté une certaine fierté. Ceci dit, passées les 300 premières pages (je m'y étais reprise à deux fois) et forte de mes antisèches concernant les patronymes des multiples personnages, je m'étais alors laissée captivé par le rythme du roman russe... Pas moyen de me convaincre que les livres au programme sont par définition tous ennuyeux (sauf "L'étranger", mais je devrais peut-être songer à le relire avec un oeil plus mature).
Donc, les préparatifs militaires. Pourquoi lutté-je afin d'en saisir toutes les subtilités, comme prise en défaut d'infidélité envers l'auteur? Il a fallu consciemment que je me morigène afin de laisser couler, et non de relire 15 fois le même passage, espérant comprendre la portée géographique de leurs plans. Une fois ceci admis, qu'il fut doux et captivant de me laisser emporter, sous le chaud soleil de mai, par les mésaventures épiques de ces héros intrépides...
   
 
[15:14
Des considérations domestiques.

Quelle léthargie... Cela ne prend que 5 minutes, mais rien qu'à l'idée d'étendre les draps dehors, sur les fils à linge artistiquement tendus entre les kiwiers et la gouttière, je me sens défaillir. Pourtant, il fait plus de 40°C au soleil (...le thermomètre ne va que de -10°C à +40°C), cela ne devrait pas prendre longtemps. C'est juste l'idée de batailler avec une lourde housse de couette humide, de gérer son emplacement pour que le vent éventuel ne l'envoie pas accrocher les épines du rosier envahissant, qui me donne des frissons. Et le PIRE: plier les draps, après. Et remettre la couette dans sa housse. Cauchemar.
A propos, saviez-vous que les trucs de lit (le mot m'échappe) revêtaient des différences entre la France et l'Allemagne ? Déjà, sur les catalogues de VPC, on ne trouve pas de housses de couette pour ma couette (2m x 2m): les allemands ont bien souvent des lits jumeaux, ou alors de grands lits (plus longs que les nôtres, d'ailleurs, car ils sont plus grands eux-mêmes: en Allemagne je suis plutôt petite!) mais avec deux couettes. Donc les parures de lit sont vendues "en promo" par lots de deux. Et la fermeture, aussi. En France, on rentre généralement les coins de la couette dans la housse, et il reste un bout de drap pour border. Ici, la housse s'arrête abruptement, et l'on ferme par des boutons ou des pressions. Et on ne peut pas border.

Mais laissons cette disgression culturelle sur les draps de lit. Je me demande si c'est un trait typiquement masculin, d'être incapable de nettoyer une poêle ou une casserole dont le fond a à moitié cramé. Ché pas, moi, huile de coude. Hop on prend une éponge, on frotte, et c'est comme neuf.
Bref. Je suis fière (petite victoire) de ne pas avoir cédé ce midi à ma mesquinerie habituelle qui serait de lancer le lave-vaisselle sans les verres abandonnés ici et là par mes négligents colocataires. Je me console de ranger leur désordre insouciant en me disant que héhé! comme j'ai lancé le lave-vaisselle (duuuuuur de mettre une cuillère de produit dans le compartiment adéquat), je pourrai échapper à la corvée de désemplissage-rangeage de notre vaisselle rutilante en toute bonne conscience. C'est comme pour les draps: c'est toujours l'après qui demande le plus d'Energie.
Des considérations domestiques, vous dis-je.

Sinon: avec mes cheveux Granatrot, je suis super jolie. Eblouissante. Leurs reflets auburn accrochent la lumière printanière d'une façon tout à fait séduisante...
   
 
[13:56
Camouflage.

"Tiens", m'interrogeais-je en préparant à manger, "comment ce bout de bois est-il arrivé sur le rebord de la fenêtre?" C'était un beau bout de bois en équilibre que j'aurais logiquement estimé instable, un rameau, de pommier peut-être, foncé et plus clair aux extrémités. J'observe donc le bout de bois... Et bien, c'est un papillon de nuit! Très fort.
   


   mardi, mai 25, 2004  
[16:40
Yûrk un lien.

Allez, faites un test, mais je vous préviens, c'est limite (où j'ai récupéré ça encore moi ?) : Man Milk or Moo Milk ?
Je vais me mettre de l'après-soleil, moi, en attendant. Difficile de se concentrer avec la techno expérimentale de Steevie à côté, qui résonne en parallèle avec une musique stupide d'un quelconque jeu online. Mmghrmbl c'était quoi déjà ce jeu ? Je connais...
   


   samedi, mai 22, 2004  
[14:55
Du dressage, ou: les bonnes vieilles histoires de colocation harmonieuse.

Mon prof d'info préféré disait toujours que la principale qualité d'un enseignant devait se mesurer à l'aune de sa patience à répéter, encore et encore, maintes et maintes fois, les mêmes évidences à des étudiants follement intéressés et atteints d'Alzheimer ponctuel.
Je ne pourrai jamais être une bonne enseignante. Je ne peux décemment pas répéter à un majeur émancipé toutes les 10 minutes "Steevie, n'oublie pas les vieux papiers demain", ou "tu es gentil, mais ça fait 3 semaines que tu dois nettoyer la salle de bain"... Oui je sais bien; ce serait plus simple si je le faisais moi-même, ou si du moins j'acceptais sans réticence de vivre dans cette porcherie emplie de bactéries, de poussière et d'araignées... Mais ça ne marche pas. Jouer les mômans (une schwäbische Hausfrau de compét') de substitution ou l'ado en crise de je-pousse-tout-sous-le-lit pour ranger ma chambre, non.

Le must, c'est vraiment la mémoire à très court terme. Il paraît que ça se travaille. "Tu peux t'essuyer les pieds avant d'entrer s'il te plaît, je viens de balayer le salon et je vais passer la serpillère, là." "Ah, OK, désolé !" (parce que tout le reste de la masion est crade, alors faut pas amener les poussières, mmh ?)
...Ladite personne remonte dans sa chambre, redescend 2 minutes plus tard, Ctrl+Alt+Suppr, s'engage dans le salon: "Tu peux t'essuyer les pieds avant d'entrer s'il te plaît, je viens de balayer le salon et je vais passer la serpillère, là." "Ah, OK, désolé !" Ca me rappelle un (ou plusieurs...) film de SF.
Je suis relativement lasse.
   
 
[00:13
Sur le rêve.

Etrange comme on se souvient de ses rêves, par période. La semaine dernière, par exemple. J'ai rencontré tellement de gens, discuté (et réussi à leur faire entendre raison) avec mes collègues, même parlé russe...
Pourtant, le dernier rêve de cette série... Je discutais d'une définition, avec je ne sais plus qui; un personnage féminin, je crois. Les mots résonnaient clair dans ma tête, alors que j'affirmais, sûre de moi: "Exclu(e?) =hors du groupe". A tel point que, lorsque je me suis réveillée, j'ai plongé sur le Petit Larousse de 1982 pour vérifier... J'y ai trouvé: "qui a été rejeté, chassé d'un groupe". Il est déjà difficile de trouver les mots exacts qui définissent un terme (il y a trop souvent des définitions du style "victime d'exclusion"); mais alors, en rêve... L'amplitude de mon refoulement m'inquiète.

Mais j'y pense... La semaine dernière, mon corps était encore euphorique sous l'effet de l'accumultaion des toxines engrangées le mois passé. Maintenant, et comme prévu, abstinence; et vie prétendument saine. Cette longue et contraignante descente doit être la raison de mon état actuel, vaporeux; de mes troubles gastriques, intestinaux, rénaux, respiratoires. Plus une seule goutte d'alcool, plus de ces petites pastilles multicolores qui rendent la vie si belle, rien. Le sang pulse dans mes veines, plus léger peut-être, alors que je vis dans un état d'hébétude permanente.
C'est la fête.
   


   vendredi, mai 21, 2004  
[15:09
Hiiiiiiii ça gronde. 1, 2, 3 secondes.... Eteignons donc l'ordi par mesure de sécurité (quelle sagesse, quelle sagesse).
   
 
[14:57
De l'art divinatoire.

Téléphoooooone! Pas moyen de se prendre un p'tit café tranquille. je cours dans les escaliers, mais comme bien souvent, j'arrive trop tard... Après 5 sonneries, le répondeur se déclenche. Chic! Un doux message de mon cher et tendre! Comme il est carrément plus à l'ouest que moi (euh... géographiquement, j'entends), c'est d'une voix paniquée qu'il m'annonce qu'il pleut des cordes vers chez eux, et est-ce que chérie tu pourrais rentrer mon linge s'il-te-plaît ?
Genre je suis débile. Le ciel s'assombrit soudain, la chaleur déjà lourde se fait moite, les fourmis s'excitent soudainement et refluent vers leur (leurs, hélàs...) fourmilière, un tonnerre lointain commence à résonner faiblement... Bien sûr, que j'y avais pensé, au linge (et au barbecue et la poubelle qui sèche et le charbon de bois et les outils de jardinage et le siège en tissu et les coussins pour les chaises et le gonfleur à matelas qui nous sert à attiser le feu et la boîte d'allumettes...). Non que cela fasse une grosse différence, puisque le pauvre linge qui avait bien séché sous le chaud soleil d'hier, abandonné à la nuit fraîche, a déjà connu les affres humides de l'orage sur le coup de 5h du mat'...

Ah oui, et sinon... Il faudrait quand même que je lui apprenne à ouvrir les volets quand il se lève à midi. La tâche est certes ardue, mais j'ai bon espoir.
   


   jeudi, mai 20, 2004  
[14:22
Tout dans la finesse.

Dur, dur, les bonnes résolutions. Un paresseux jeudi de l'Ascension, soleil, parasol... Alcool, drogue... Pff.
- (moi à Adam, perturbée par mon permis de séjour arrivant à expiration et par là la suppression de mes droits au chômage -vive l'EU) "I should actually marry you... It would solve the problem!
- (Adam, choqué) WhAAAt?!! But if you marry, you shouldn't do it for financial reasons!
- (Martí, fin analyste) Why not ? if you do a stupid thing, better to do it for a stupid reason..."

Sinon...
- "Pff j'ai trop de poils sur les jambes, là...
- Ouaip; on dirait un petit sanglier!"
...Tout dans la finesse, disais-je.
   


   mercredi, mai 19, 2004  
[16:14
Ghostcat.

...C'était un chat qui apparaissait, de temps à autre, devant la maison, loin là-bas, ponctuant de temps à autre la grisaille de mes années de prépa. Il était blanc, silencieux; d'où son nom. Nous lui vouions un respect tinté de mysticisme. Et puis, sans que l'on s'en aperçoive, un jour, il cessa de nous visiter.
Pourtant, je l'ai revu, jeudi dernier. Fantôme émergeant des brumes du temps, faisant ressurgir des images oubliées du passé. Nous voulions profiter de nos dernières heures de perdition, puisqu'avec Adam nous avons décidé de mener à présent une vie saine. Saisissant au vol l'occasion du départ de notre acolyte, et étant des individus ardus à la tâche, nous décidâmes de visiter... le Alte Simpl et le Pflug, bien sûr. Nous sommes aussi des individus originaux. Cette fois-ci, nous avions attiré dans nos guet-apens préférés un néozélandais de passage, qui joua lui aussi à "celui qui enfonce le clou en dernier paye la tournée" : il s'agit d'enfoncer un gros clou dans une souche, avec le moins de coups possibles. "Fastoche!" s'exclament déjà les gros bras. Fastoche... sauf si en guise de marteau on a un outil en métal, constitué d'un manche et, en guise de tête, d'un cylindre aux bords peu épais.

Mais je m'égare... Comme à ma honteuse habitude, en compagnie de pochtrons masculins, je ma sens un peu ridicule. Cette fois-ci, j'avais mal au dos; alors j'ai subtilisé habilement les clefs de la voiture de mon cher et tendre histoire de me rentrer. Je n'allais quand même pas me coucher sur les bancs du bar, ça aurait fait loque. ceci dit, paraît-il, je n'ai pas loupé grand chose, parce qu'après ils se sont fait coller par deux souabes super lourds. Bref; donc, la voiture... Damned, où est-elle ? Ce n'est pas moi qu'il l'ai garée, et Adam m'a grommelé de fausses explications dans un dialecte pâteux, tout occupé qu'il était à viser son clou.
Donc, fausse rue... où peut-elle bien être ? C'est là qu'intervient... Ghostcat. C'est lui, je l'ai reconnu; un gros matou engageant, terreur de son quartier, angoisse des félines esseulées. Il a levé les yeux... Malgré la distance, malgré la poussière envolée sur les routes, un éclair de connivence a fusé entre ses pupilles étrécies et mes prunelles ébahies. "Suis-moi", m'indiqua-t-il de l'oreille gauche, alors qu'il se mettait déjà à trottiner vers une rue en retrait.
Et bien. Evidemment, que la voiture y était garée! Ghostcat s'est retourné vers moi, goguenard, et dans un miaulement satisfait s'en est retourné à ses conquêtes nocturnes, non sans m'avoir assuré que nous nous reverrions.

je me demande s'il n'aurait pas été envoyé par mon double astral qui, se sentant coupable de me laisser sans nouvelles, a voulu montré par là qu'il ne m'oubliait pas... Qui sait?
   
 
[15:58
Une histoire de pression.

Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas. Par exemple, avant-hier. Sûrement l'arrivée de hautes pressions. Très mal dormi, trop chaud, trop de lumière, la couette qui glisse et du coup j'ai juste la housse qui m'arrive sous le menton... In-sup-por-table. Et les obstacles de ma chambre plongée dans la pénombre; où est la porte? Je suis perdue.
4h40. Il va bientôt faire jour. les oiseaux se lancent dans un concert endiablé. Je me noie dans leurs trilles modulées, stéréo, multiplex, opéra.
Une heure, une heure et demie plus tard : ça y est, l'aube enfle déjà, prémices d'une journée sans nuages. Les oiseaux se sont tus. Etrange.
8h30: impossible de me rendormir, et de savourer une grasse mat' douillette. Même pas mal au dos. Tant pis, debout! Le sourire m'appartient. Même pas fatiguée.

Expérience intéressante... Plein de sport, brimer ses colocs pour qu'ils n'infligent pas à vos narines le moindre effluve de nicotine, et hop! Reposée sans sommeil. A retenter?
   


   mardi, mai 18, 2004  
[00:47
N'en jetez plus; je saurai rester humble...

Je suis fière. Fière parce que ce soir, j'ai dit non. J'ai resisté à l'air enivrant de la nuit, au ciel étoilé, à la promesse de sa compagnie. J'ai été forte. Ceci dit... Le fatalisme m'étreint un peu. Je sais bien, je sens bien, que demain je céderai sûrement... J'aimerais d'une certaine façon faire taire ceux qui pensent tout savoir sur l'être humain et qui me rangent dans un de leurs tiroirs, mais à quoi bon...

Alors, par dépit d'être si fière, je fus néanmoins prise d'une frénésie boulimique. Là; à l'instant. C'est un choix de faiblesses...
Oui mais euh, cet après-midi, j'ai nagé 2000m, couru 30min, fait du volley 2h45, remonté ma montagne en vélo... n'ai-je point le droit de dévaliser le frigo me sustenter succintement ? *w*
   


   dimanche, mai 16, 2004  
[02:19
Le grand secret.

J'ai la tuberculose. Je le savais. Bon; si jusqu'à lundi je n'arrête pas de cracher du sang, je vais chez le docteur. C'est assez déroutant, une maladie inconnue. La fièvre, mal à la tête, de l'asthme, ça va. Mais cracher du sang...
Ceci dit, c'est peut-être l'angoisse. Je me suis décidée à franchir la pas. Jusqu'à hier soir, j'avais résolu de rester vierge jusqu'au mariage, par principe, par sentiment religieux; bref par choix (et non parce que je suis un laideron fini -même les laiderons ont leurs chances dans les bouges interlopes qui sont mes lieux de prédilection). Mais après mûre réflexion et une nuit blanche à ruminer... ma décision est prise. J'ai rencontré un garçon. LE garçon, devrais-je dire. Mon âme soeur; mon double astral. Oh, ces histoires d'âme soeur : pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Pourquoi rêver de terres vierges et inexplorées, de Nouvelle Zélande ou de plages du Pacifique ?
Il était là, tout près; à m'attendre: croisé hier au coin d'une rue, celle qui part de la gare pour aller au supermarché.
Et la lassitude m'emporte. C'est pour cela que je lui céderai.
D'un autre côté... C'est sûrement pour cela que je crache du sang.

Affaire à suivre... Bientôt, trrrès bientôt, du nouveau.
   


   vendredi, mai 14, 2004  
[21:27
Abschiedsfeier.

Wanig est définitivement parti retrouver ses pénates, sa bien-aimée (d'aucune dirait "No. 1") et la chair de sa chair. Plus de "eh j'ai couru 1h30 aujourd'hui, et puis je suis allé nager", de "Noch eins ?" "Wieso nicht! (y pose des questions cons, ce barman)", de "ah non aujourd'hui je peux pas, mais jeudi, avec plaisir!", de boogie pour l'apéro, de Symphonie fantastique au saut du lit, ou de Polonaises qui s'envolent vers le jardin...
   
 
[14:56
Top model.

Y a pas à dire : j'adore regarder les catalogue de VPC allemands. Tiens, celui de bonprix, par exemple. Les mannequins y ont des chevilles épaisses (malgré leurs jolis mollets) et de grosses cuisses. D'abord, elles ne sont même pas jolies et surtout, elles ont encore plus de rides que moi!
Ah, je me sens l'âme d'un top model, tout d'un coup.
   


   jeudi, mai 13, 2004  
[20:24
Ce que vous avez toujours voulu savoir sur les tiques.

Brr. Je viens de voir un reportage à la télé sur les tiques et la borréliose, maladie bactérienne qu'elles peuvent transmettre (une tique sur DEUX est porteuse dans la région de Heidelberg !).

Au printemps, les tiques sont minuscules. Elles aiment les endroits frais ; leur seul moyen de se procurer de l'eau tient à l'humidité de l'air. C'est pourquoi elles affectionnent tout particulièrement les lisières de forêt, chauffées par le soleil et embuées

d'évaporation, ou les fleuves. Attirées par la chaleur des animaux à sang chaud, hop! elles se laissent tomber sur leur proie et, à l'aide de leur espèce de rostre, commencent à lui pomper le sang.
Et c'est bien là le problème. Elles pompent et recrachent alternativement, parce qu'elles ne sont pas intéressées par toutes les fractions du sang. Si la tique est porteuse de la bactérie (celle dont ils parlaient s'appelle Borrelia Burgdorferi, ce qui est assez amusant puisque dorf=village et Burg=château fortifié, en allemand), elle recrache donc cette bactérie dans le sang. La piqûre peut alors s'infecter, et les symptômes primaires peuvent être une grosse tâche rouge qui s'élargit, plus pâle en son centre.
Mais... Je ne l'ai pas eu, moi, ça. M'étant fait piquer, au court de mon premier été en Allemagne, par plus d'une tique par jour, j'ai aussi été infectée... Mais cela a été diagnostiqué par hasard (merci ma parano ! "Euh docteur j'ai des trucs bizarres sur les jambes, vous ne feriez pas par hasard une analyse de sang, mmh ?"). Donc donc donc, important : être parano.

Les symptômes peuvent d'ailleurs être très discrets et disparaître assez vite, et la maladie reste endormie pendant des années, voire des dizaines d'années... Et soudain, un beau jour, surviennent des problèmes d'articulation, des paralysies musculaires, des dégénérescences nerveuses, des difficultés respiratoires... Tout un panel de manifestations dont la cause est bien souvent indiagnostiquable...
Parce que, en France, la maladie de Lyme (son autre nom: elle a été diagnostiquée pour la première fois aux USA) est endémique. On la trouve surtout en Alsace. N'ayez crainte, donc ! Ce n'est pas comme en Allemagne, sur les bords du Danube, en Pologne, en Russie, au Canada... "La tique tueuse" recèle en outre une diversité bactérienne. Ceci dit, un diagnostic précoce, quelques antibios, et il n'y paraîtra plus.

Enfin; le pire, c'est qu'à la télé ils ont montré tout ça, la tique qui erre sur les tiges des plantes, se prenant dans leurs poils; et puis un jour: yippee! La femelle (puisque comme avec les moustiques, elle est la seule coupable) trouve un animal à sang chaud. Elle se régale alors, enfle jusqu'à atteindre 200 fois sa taille (et c'est peut-être rigolo à regarder, mais cela m'a douloureusement rappelé ces tiques dodues sur ma peau à moi!), puis se laisse tomber au sol. Et les oeufs commencent à apparaître, partout, alors qu'elle-même se vide de sa substance, son travail de reproduction accompli (tiens... mais où est donc le mâle dans tout ça?). Et les oeufs éclosent, et les bébés tiques, 3000 bébés tiques, s'éaprpillent dans la nature pour reproduire les méfaits de leur génitrice.
Yûrk. Vraiment yûrk.

Pour les amateurs encore à jeûn d'images fortes, plus d'infos sur Tiquatac.org. Mais yûrk.
(Et il y a quand même des spray à base de plantes pour se prémunir des tiques, particulièrement de l'essence de cèdre. Alors n'oubliez pas: cet été, si vous ne pouvez vous empêcher d'aller batifoler dans les prés et les forêts, sortez protégé!)
   


   mercredi, mai 12, 2004  
[18:17
Abus de conscience.

Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens dont vous n'avez jamais trahi la confiance ET qui n'ont jamais trahi la vôtre ?
Deux secondes. Je vous vois venir : "Trahir la confiance ? Tout de suite les grands mots !" je parle tout simplement d'attentes déçues. Même l'être de votre vie, votre âme soeur, le plus parfait, le meilleur des amis, ne vous a-t-il pas un jour - une heure, un quart d'heure, un infime instant - fait défaut ? Un mot prononcé insouciemment mais qui blesse; un oubli, un regard, un délai... Même si cette sombre rancoeur s'est immédiatement envolée de votre esprit, de votre coeur, l'instant d'après.
Moi, je suis d'une jalousie inavouée. Aigrie, un peu, et relativement égoïste. Je suis une brimeuse de libertés et de libre-arbitre -mais refoulée. Alors j'engrange, je me braque, mais me force à sourire. Ce doit être pour ça, au fond, que j'ai le coeur froid et réticent. Et que parfois j'inflige à autrui ce dont moi-même je suis inconsciemment meurtrie, alors qu'en réalité je n'aspire qu'à être Amour, chaleur, étincelle dans les yeux, effleurement d'une main, souffle du désir, langueur d'un Absolu qui coule, s'écoule, s'enroule, s'étire indéfiniment.
De rencontres en errances, de visages entrevus en auras aperçues, je voudrais être force, vie, bonne étoile, réconfort furtif mais omniprésent.
Au lieu de cela... je m'enferme trop souvent dans un personnage social, hypocrite, faussement enjoué; et alors mon pessimisme intrinsèque suinte de tous mes pores. Alors je déçois, fais fuir. Et je suis déçue, et je fuis, m'efface, pensant panser mes plaies et lécher mes blessures par cette retraite forcée, cette négation des sentiments.
Et je recherche pourtant, inlassablement, ces confrontations qui m'annihilent.
   
 
[16:11
Je me demande si je parviendrai à être un jour autre chose qu'une petite fille naïve. Oh, tel est pris qui croyait prendre : cela me rappelle mes tendres années, "range la chambre, toi, et je te dirai un secret !" Impec. Sauf que là, c'est moins drôle : "Bon ; ce soir chuis ar-chi crevé, mais promis, demain, on sort ensemble." Ouais. Allez ; tu la vois, ma main ? Just say stop.
Mon monde intérieur recèle *vraiment* une bonne part d'illusions. Un jour, je deviendrai *vraiment* cynique, et à 100% du temps. Pas des petits sursauts, comme ça, épisodiques, selon la pression atmosphérique.
   


   mardi, mai 11, 2004  
[12:52
Kir royal.

Je vous donne la recette du kir royal à l'allemande, parce que, quand même, ce matin je suis allée à Aldi pour acheter des moustiquaires. C'est pour ma coloc, qui habite en haut, sous les combles. Comme il y a un nid de frelons juste en face et un nid de guêpes sous le toit, et que, les frelons étant protéés, et vive la nature, on ne peut pas appeler les pompiers comme ça pour les enlever, elle en a marre d'avoir des hyménoptères qui bourdonnent dans sa chambre.
Donc, à Aldi, ils sont sympas (bien qu'on ne puisse payer qu'en liquide). Ils ont mis à la disposition des gracieux clients un petit livret "Plaisir au vert" dans lequel ils donnent des recettes raffinées pour le barbecue, des idées géniales pour le pique-nique, ou encore tout ce qu'il faut pour réussir une garden-party à l'italienne.
D'où la recette du kir royal :
- 3/4 mousseux (oui oui du mousseux de base)
- 1/4 jus de raisin
...So einfach geht's ! C'est si facile !

Sinon... Je ruse. ils ont sûrement pris pour prétexte cette histoire d'oléoduc incendié près de Bassora. 1.19 euros/L, le SP95. Pff. Alooooors... J'ai un anneau pour prendre de l'essence. Un anneau désionisant, hop, quand je fais le plein (ou le pas plein. Faut pas déconner non plus, je ne suis pas Cresus, à vouloir faire le plein d'un coup).
Il paraîtrait que, d'une part, l'accélaration est plus puissante et, d'autre part, on consomme moins.
Et puis, il faudrait que j'achète un filtre à air. Un Luftfilter, quoi. Euh ? Je ne savais pas qu'il y avait des filtres à air, moi, dans les voitures.
   
 
[00:41
Voleuse de liens.

Je n'ai pu résister. C'est un site sur les messages subliminaux, que l'on dissimule dans des images, videos, musique... Par exemple, il y a quelques (ou peut-être un peu plus) années, il y a eu sur France Inter pendant tout l'été l'histoire des Beatles. Ils expliquaient comment, sur certains vinyles joués à l'envers, on pouvait entendre des choses tout à fait farfelues... Brr.
Donc, voici le lien (que j'ai piqué chez elle).

Et : l'absence est pénible. Ou l'abstention. Ou l'abstinence. Mmh c'était lequel déjà ? Bref ; surtout l'absence de proximité. Quand les gens sont loins, il est tout à fait inutile de ressentir douloureusement leur absence, puisque l'on ne peut rien y faire (un peu d'ICQ rend d'ailleurs cette douleur un peu plus palpable). Mais alors, quand les gens sont près, l'attente devient... languissante.
C'est tout bonnement insupportable.
   


   lundi, mai 10, 2004  
[15:54
Chiffres. Et plus de lumière...

Entendu à la télé : sur 61.7 millions d'habitants en France (inclus les DOM-TOM), il y aurait 44 millions de téléphones portables. Les SMS rapportent 7 à 10 millions d'euros par jour.
Et moi je suis toujours libre et indépendante.

Sinon, parce qu'au fond, une fois (plus ou moins) apprivoisées ces sonorités ne sont pas si rebutantes que ça :
" Vom Vater hab ich die Natur, des Lebens erntes Fûhren, vom Mütterchen die Frohnatur, die Lust zu fabulieren. " [Goethe]
   


   dimanche, mai 09, 2004  
[23:50
Tombé du ciel...

...à travers les nua..... ah non, c'était autre chose. En fait, les deux lumières de mon tableau de bord sont cassées, ce qui fait que je peux rouler à, pfffiout, 70 km/h dans les zones 30 et je ne m'en sens même pas coupable. Sans doute espéré-je un miracle, l'apparition de nouvelles lumières par l'opération du Saint-Esprit...
Ce n'est pas donné à la portée de tout le monde, tant d'espoir...
   


   samedi, mai 08, 2004  
[15:08
Une histoire de nick.

C'est amusant. Lliane, reine des hauts-elfes sous la forêt d'Eliande, ponctue toujours ses sortilèges d'un " hael lhystan ! " définitif. Il se trouve que Haël était le compagnon des aventures inachevées de Sylh*, né sous la plume inspirée d'une lycéenne inattentive en cours de philo (après on se demande pourquoi j'ai eu 5 au bac... Merci Hegel)... Syhl* elle-même étant un réalité une vinéenne exilée sur le caillou désolé qu'est Ixo.
Et voilà que maintenant, comme on me pique mon pseudo partout, sur Yahoo!, free, blogger, etc..., j'ai dû réfléchir à mon identité et me reconvertis parfois de sylh en hlys.
Et comme je viens de relire "La trilogie des elfes" de Jean-Louis Fetjaine, et bien... J'avais trouvé cela amusant. C'est tout !

*je suis extrèmement déçue. J'avais pensé pouvoir feinter en écrivant "Sŷlh", mais no way. Sur l'ordi, l'accent circonflexe est interdit sur le y. Mon surnom nickname pseudo est définitevement mutilé.
   


   vendredi, mai 07, 2004  
[23:10
Foi en l'humanité.

Une femme assise avec deux copines. Elle alpague un vagabon qui errait, indécis, aux abords d'une table. Elle hêle le garçon pour lui offrir un verre.
   
 
[21:17
Où l’on apprend que je ne peux PAS gagner.

Et moi qui pensait avoir triomphé de l’adversité, triomphé des multiples embûches disséminées sur mon chemin.

Le message, souvenez-vous : j’avais laissé un message sur le répondeur. J’arrive à la maison, check mail, ouais! On sort ce soir !(disais-je) Guillerette (et j’avais clos là-dessus), je m’apprête donc à m’équiper pour le volley… Rien. Plus de sac magique contenant tout : l’eau, les barres de céréale, la ventoline (oui une droguée, je vous dit. Sportive certes, mais il ne faut pas pousser), le ballon, les genouillères… Soit. Ça fait plaisir de voir qu’on écoute mes messages.
Alors je fouille ; j’archéologise, je ressors le vieux short, les chaussures pourries.

Et puis, j’arrive au volley : damned, ils sont déjà 12. Score : 5/3. Bon ; je patiente alors sagement jusqu’à la fin du set… pour me prendre un vent monumental de la part de mon cher et tendre (mmh il n’était pas tout à fait lui-même –supposé-je).

Soit. 20h10. Je vais courir, alors ; faire des tours de piste en attendant le créneau des étudiants, à 20h30. Je cours. 5 tours, 2 en accélération constante, souffler. Je commence un peu à avoir froid sous les rafales du vent mordant. Mais je suis dans les temps.
Malheureusement, 20h31, il est en fait déjà trop tard, lorsque je pénêtre dans le gymnase. Les étudiants aux dents longues, plus qu’il n’en faut malgré le mesquin barrage “montrez-moi votre carte d’étudiant” à l’entrée, squattent déjà en surnombre les terrains.

Alors j’ai pris une douche bien chaude, longue. Au moins ici, je ne paye pas le fuel (on se venge comme on peut). Puis je me suis aperçue que j’avais oublié de prendre un manteau (vive les Saintes Glaces) et des chaussettes de rechange.
Je vais aller à Die Rose, tiens. Me prendre un Sauer Most en patientant jusqu’à 22h15, puis me diriger vers la ville.

Je ne le sais pas encore, mais… le bar sera fermé, bien évidemment.
Pfffff.
   
 
[20:23
Déboires sans boire ou, comme disait Jules : Veni, vidi, vici.

Non ! Ils ne m’auront pas ! Le sort s’était pourtant acharné contre moi…

Cet après-midi, vers 17h. Il fait beau. Enfin, disons qu’après la pluie maussade et le froid glaçant de ces ces derniers jours l’air est plus doux, les oiseaux pépient joyeusement. Envie de Freibad, soudain. Ça ne se commande pas. Comme à Guidel, mon paradis breton, il y a un peu plus d’un mois :j’avais couru environ 40 minutes et, en arrivant sur la plage, au crépuscule naissant, j’avais éprouvé l’irrésistible envie de me plolnger dans les flots bleu grisés, attendris par les pastels du jour déclinant. Une pulsion irrésistible, malgré ce qui aurait pu (dû ?) être une juste appréhension de l’onde que j’imaginais glacée.
Et aujourd’hui, pareil (dans une moindre mesure évidemment). Un besoin à assouvir.

“Tiens” me dis-je, “je vais en profiter pour passer à la pharmacie du bas de ma colline pour acheter mes médicaments.”
Et oui ; je suis droguée par période, des trucs hormonaux (au moins), il me fautr ma nouvelle tablette. Ce soir. Confiante, je m’ébranle… Pour me faire remettre sur terre, par l’aphoticaire, qui m’annonce d’un ton apitoyé que bon, j’ai une belle ordonnance, mais que mon médicament ne se fait plus. Une seule solution, me conseille-t-il (et sur le coup , je lui en fus même reconnaissante ! C’est vrai que mon médicament était souvent en rupture de stock ces derniers temps, mais on m’avait jusqu’à présent caché la vérité), aller aux urgences, leur montrer l’ordonnance et leur demander ce que l’on pourrait lui substituer.
Bon.
Les “urgences”. C’est que j’ai un planning chargé, moi. Je veux aller nager ET jouer au volley á 19h avec mes vieux.

Prise d’une impulsion subite, je conduis alors jusqu’aà l’officine suivante (même pas 5 minutes) …où la pharmacienne, en rupture de stock aussi, m’explique fort obligeamment “qu’il en reste à la pharmacie de la gare et à celle du centre-ville, je le vois sur mon écran”.
Calculs, itinéraires… Va pour la gare. C’est qu’avec les sens interdits, il faut ruser.

Allez ; destination. Stationnement interdit “j’en ai pour 2 minutes”. Eeeeet mais non ; ils n’en ont plus. Zen. Zenzenzen. Coup de speed- non ; coup de fil à la quatrième pharmacie : ils en ont ! Plein ! (je leur avait pourtant suggéré –aimablement-, à la pharmacie d’avant, de téléphoner ; mais non ; ils voyaient ça sur leur écran)
Donc, revoiture, embouteillages, pharmacie du centre. Hourrah ! Ils ont mon médoc ! (miam du Médoc) Seulement… Seulement, sur l’ordonnance de deux plaquettes, j’en avais déjà acheté une, en novembre. Je leur explique mes errances, mes difficultés à obtenir ma drogue qui n’est plus commercialisée nulle part ailleurs que chez eux (étonnement, étonnement), alors, attendris, ils en comptabilisent une et m’en donnent deux. Enfin, m’en vendent deux. Les rats ! Ils auraient pu me la donner ! Ça se fait, non ? D’autant plus que les prix ont augmenté de 58% ! Et avec les 10€ non remboursés que l’on doit débourser tous les 3 mois (enfin, si on y va) chez le médecin…
Mais bon. J’ai mon médicament.
Et si je vais nager juste 500m, c’est limite, mais tout bon pour le volley. Yes !

Donc, emplie d’une jubilation exultante d’avoir réussi là où j’avais mainte et mainte fois échouée, je me gare devant la piscine découverte (nonnonnon “frei” ne veut pas dire que c’est gratuit ; juste à l’”air libre”). C’est assez désert. Je me présente au garde-chiourm(n?)e, demande de mon plus belle accent français une Semesterkarte en produisant ma carte détudiant périmée… Angoisse, suspense, elle la retourne, “SS2002”, “semestre d’été 2002” ! Mais ça passe, ouf. Confiante, je sors alors mon EC Card (carte eurochèque, exclusivité teutonne) pour payer… “Ah non ; on ne prend que du cash”. “Euh… Et une visa, non ?” (quémandais-je en extirpant ma CB Zebank) “Non”.
Lalalalaaaaaa… Paaaas grave ; vous me la garder bien au chaud et moi je vais retirer de l’argent à la Deutsche Bank, en …centre-ville (parce que si j’en retire ailleurs je paye 3.95€ de commission, non merci). J’eus été un poète dramaturge du XVIIème siècle, j’aurais pâli et me serait effondrée en m’exclamant “Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire !”, au lieu de quoi, certaine cependant que le sort s’acharnait contre moi en voulant –qui sait ?- me protéger d’une mort atroce par noyade, allez, renvoiture…

Bien. Toutes les conditions sont à présent réunies. J’ai ma carte, je suis DANS la Freibad. Coup de fil à mon cher et tendre, cependant, répondeur (grrr) parce qu’il est quand même 18h45 (pas mal, hein, 1h45 pour faire 6 km !) et que ça va être chaud pour le volley, “ne m’attends pas chéri, ne prends surtout pas mes affaires (c’est un coup à se retrouver sans short, ça), je dois repasser par la maison (pour checker un éventuel RDV “pour UNE bière”, pas plus), et garde-moi une place au chaud sur le terrain”. J’ai bien bataillé 5 min avec ce téléphone stupide qui n’accepte même pas les cartes…
Remarquez en fait, ce n’est pas mal : il y a encore pleinde téléphones à pièces, en Allemagne, et le must : les téléphones bi mixtes. Alors qu’à Guidel (et oui encore Guidel) ils ont supprimé la cabine parce qu’elle était tout le temps taguée et détruite (c’est normal ; tous les samedi, les jeunes surfeurs sortent bourrés de la tortue géniale, hop tous à la porte ! à 1h du mat’ sonnate (et trébuchante). Et puis, au fond… Tout le monde a un portable, de nos jours. Oui enfin, tout le monde, bien sûr, sauf moi.
Mais passons, passons, je m’égare encore. Je ne vais pas non plus évoquer le fait que les gens sont devenus incapables de se donner un vrai RDV, avec un lieu, une heure fixe tout ça, parce qu’ils ont tous des portables. Oui ; sauf moi.
…La piscine, donc ? Brrrr, fait froid dehors en maillot de bain ; douche frisquette, ahah même pas mal, plongeoir, je plonge… Aaaaaaah ! Choc glacial ! Ils ne la chauffent pas encore ! Brasse coulée ; sur les deux premières longueurs j’ai la tête enserrée dans un étau ; elle ne doit même pas être à 15°C… Pire que la Bretagne sud au mois d’août ! (et c’est déjà un challenge)
Mais je suis forte. J’y suis, j’y reste.

…Contretemps ? Certes.
Mais je les ai eus ; tous. Ratiopharm ; la cerbère de l’entrée ; l’eau glacée qui s’est peu à peu réchauffée, domptée. Pas de panne d’essence (je roule en permanence sur la réserve de la réserve, espérant chaque jour que les prix vont baisser… Mais non), maison, email qui me donne un RDV, je vais donc pouvoir sereinement m’équiper pour le volley.

Comme je le disais à l’entrée : veni, vidi, vici.
   
 
[15:26
Promo.

29.99€, le discman MP3 (argll et dire qu'il y a même pas 2 ans c'était 50€).
Ca intéresse quelqu'un ? Je vous fais juste les frais de port en plus...
   


   jeudi, mai 06, 2004  
[21:20
Miam.

Je ne sais pas pourquoi, j'avais envie de fraises........

(Pis elles sont moins cher à real,- qu'à Aldi, alors...)(...oui bon je sais, ça casse tout, mais bon.)
   
 
[19:24
Un sportif doit boire régulièrement.

Sisi, je l'ai lu dans mon bouquin "Fitness Küche für Sportler". Ah ne faites pas semblant de ne pas comprendre... Fitness, c'est fitness. Küche, tout le monde l'a aprris à l'école : Kinder Kirche Küche, tout ça... Donc, comme je voulais faire des recettes diététiques, j'ai acheté ce bouquin. Mais ce n'est pas rigolo : lait écrémé, yaourt écrémé, crème écrémée...

Ceci dit, ils ont dit une chose que j'ai retenue : le sportif doit boire régulièrement. Comme je fais du sport tous les jours -sauf aujourd'hui ; mais comme il fait 6°C et qu'il pleut, bon, courir ou nager à la Freibad, hein...- je suis donc une sportive.
Mais je n'étais pas seule dans mes libations, hier soir. Enfin, moi je n'ai pas bu 7 bières (de 50cL) et 2 schnaps... J'ai eu assez honte... de moi-même, non de mes compagnons, en prenant sur moi d'aller demander au barman une chope de bonne eau bien fraîche.
Je me sens cependant un peu coupable après coup d'avoir encore été déraisonnable (quoique... c'eut pu être encore pire mieux...), mais... qu'est-ce que c'était bien !
   


   mercredi, mai 05, 2004  
[16:17
(Dépit.)

(Mais euuuh ; j'écris 3 lignes, ça prend 2 minutes : pourquoi cela fait-il des posts si longs ? Après, je m'étonne que personne ne me lise : ça me décourage, moi, les posts longs. Je sais bien. il est vraiment nul, ce layout. Faudrait que je supprime une marge. Ou que je laisse tomber le "je veux que ça rentre dans du 800x600". Grumbl.)
   
 
[16:06
Senteurs.

Je pourrais évoquer l'odeur lourde des lilas en fleurs, ou les exhalations humides de la terre après la pluie. Je pourrais vous parler des senteurs aïlées du Bärlauch, lorsque je cours dans le sous-bois où dominent le vert tendre des feuilles nouvelles des hêtres.
Mais non.
Dans cette maison, ça sent le tiède. Le chien mouillé même ; je ne sais pas pourquoi. Ecoeurants remugles de graisse carbonisée dans le four non nettoyé depuis des lustres, de la boîte ayant contenu des harengs à la sauce crème-moutarde qui se prélasse dans le Gelbe Sack, gisant grand ouvert dans un coin.

Même les fourmis me snobent.
Pourtant, je leur ai offert un délicieux Ameisen-Buffet bleu turquoise dans un récipient tout propre, mais non. Elles s'en fichent (sauf une ; je vais l'appeler F411. Je l'aime.). Ca fonctionne aux hormones, les fourmis ? Ont-elles senti des hormones de jubilation ? Pff. Elles font semblant de s'affairer à la construction de leur fourmilière dans le gros pot, sur la terrasse, que je ne peux même pas bouleverser puisque nous y avons semé des graines.
D'ailleurs, la moitié d'entres elles doivent avoir mangé de la douve du foie : elles font les folles sur les rebords du pot, en se faisant des papouilles et en se racontant des secrets de fourmis.

Il ne me reste plus qu'à aller faire mon petit footing qui va me laisser les membres ankylosés, puis à aller me plonger dans l'eau glaciale. Et puis, ce soir,je ferai semblant de rester bien sagement à la maison, et je m'éclipserai pour aller boire de la Zoladkowa. Toute seule. Pour rencontrer les poivrots du coin. Tant pis.
   


   mardi, mai 04, 2004  
[14:09
La petite voisine.

Déjà, entre un prénom pomme de terre et un surnom piscicole (Lotte), elle est mal partie. En plus, c'est la dernière, qui vient bien après les deux autres ; enfant gâtée. Elle braille, beaucoup, souvent -quand elle ne joue pas dans son bac coccinelle ou détruit les fleurs de sa môman et par là-même lui brise insouciemment le coeur.
Et voilà que maintenant, elle chante à tue-tête "Sonnez les matiiiineû ! Sonnez les matiiiineû !" dans le jardin, à l'heure de la sieste. Pff. Si elle veut des comptines française, je pourrais lui en apprendre de bien meilleures ; entre la claire fontaine et son bouton de rose jusqu'à, je sais pas, moi, de belles petites chansons paillardes... Faudrait que je fasse ça, tiens.
   
 
[10:45
10/20. Peut mieux faire.

Je me plains, je me plains... Paraît-il que le prix moyen du SP91 (donc 0,02 € moins cher que le SP95), sur toute l'Allemagne, c'est 1,18 €/L !!! Donc : message à d'éventuels visiteurs :
- "Tu veux que je t'amène quoi, de France ?
- Ben comme d'hab... Du rhum, du café, de la moutarde, du fromage, des cornichons, du saucisson, de la crème fraîche, du beurre salé, du cassoulet, de la semoule... [NDLB: les aliments de base quoi. Floc, Marsala, Kalhua, ce n'est pas vraiment de base]
- OK ! C'est tout ?
- Ah oui... Et puis aussi 50 L d'essence..."

Sinon : paraît-il que la moyenne chez les filles de la première relation sexuelle -toujours en Allemagne- est de 13 ans. La moyenne !
   


   lundi, mai 03, 2004  
[18:05
Who am I ? [via Wilou]

Which Fantasy/SciFi Character Are You?Je le savais. Je suis Galadriel :

Possessing a rare combination of wisdom and humility, while serenely dominating your environment you selflessly use your powers to care for others.

Mais attention, hein. Pas celle du film ; celle du bouquin bien sûr.
Celle qui est "above all the jewels that lie beneath the earth !" Celle "standing like a queen, great and beautiful, but no longer terrible", au contraire de cet arrière-goût d'une Lothlórien lugubre que l'on entrevoit au cinéma.

Sí man i yulma nin enquantuva ?
   
 
[15:56
Oh, encore de l'art.

Mmh en fait, après réflexion et fouillage dans mes bouquins (rha où j'avais lu ça déjà ?), ce sont plutôt des bouts de celui-ci auxquels je songeais...

Par un après-midi languissant et stressé,
Sur la route de Rennes je me suis engagée.
Ô! Délices d'un souvenir déchu...
Tant d'espoirs jaillissent, mon coeur les porte aux nues.
La lumière, la chaleur dans ses yeux :
Tout autant de regrets, d'envie, de désaveu.
Se l'avouer, pourquoi faire ? Tenter de faire renaître
Ce qui même autrefois n'aurait jamais dû être ?
Pieds boîteux et rimes impaires :
Mais quoi d'autre que ce chaos
Exprimerait si bien, nostalgie déléterre,
De mon âme l'émoi ? Pourtant, les yeux mi-clos,
Encore les mêmes larmes, jaillies d'on ne sait où,
D'une région cachée inaccessible au monde.
S'emmurer plus d'une fois, et que reflue cette onde,
Les mêmes erreurs,
Le même remord, le même bonheur, la même haine
Et, voyez-vous, cette adoration qui fait peur,
Cette profonde percée, ce remou dans les plaines
D'une conscience troublée,
Ôte-la, je t'en prie. Ne puis-je m'envoler ?
Mais le temps passera, la douleur s'enfuira
L'écho de jours nouveaux bientôt retentira !


(Donc à la 2ème réflexion : ni l'un, ni l'autre, un peu des deux...)
   
 
[15:48
Oh, de l'art.

Des bouts de ceci me sont incongruement revenus à l'esprit samedi soir, alors que j'étais pourtant dans un endroit relativement brillant, avec des corps qui s'agitaient là-bas au bout, de la bière (...quoi d'autre ? Ah si ; des "Saur") coulant à flot et des rires bêtes.
Etat d'esprit sympa pour un barbec'-fête...

Eau et feu et eau et sang
Quel trouble émoi descend,
Atteind les sombres profondeurs d'une âme tourmentée ?
Aux divines heures
D'insouciance, succèdent hélas les regrets,
Les remords et la peur, la rage et le doute,
Porurquoi suis-je, à quelle déroute
Me mèneront donc folie et inconscience ?
Je ne peux, je ne puis,
Je veux cesser ce jeu, je le veux, je l'ordonne !
Pourquoi tant de défiance
Envers toutes ces pensées, rêves au creux de la nuit,
Des visages et des voix, cependant une abscence
De moi-même, et que Dieu me pardonne
Cette perte dans les nues d'un monde trop lointain
Mes scrupules, et cet abrutissant destin.
   
 
[13:16
Sous les pavés, l'herbe jaunie

Pfou ben moi, si je n'étais pas moi, je ne lirais pas ce qui suit/précède. Trop compact, ce truc. Trop indigeste. Dommage ; c'est intéressant pourtant. Je suis sûre que si je l'avais écrit sur ce beau site là ça serait beaucoup mieux passé.
Enfin.
   
 
[12:00
Tous égaux devant le WLan.

Ca m'énerve : pourquoi l'ordi de mon cher et tendre, tout pourri, 64 MB Ram, à peine un Windows 98 SE (ceci dit excellement bien installé, proprement et tout @-,--'-), se connecte-t-il mieux au router que tous les autres ? OK OK, c'est lui qui a acheté le router, mais ce n'est pas une raison. Ledit router est en bas.

Bref ; toujours est-il que, parfoiiiiiiis (quand le chat n'est pas là) je squatte sa machine (qui en plus boote super vite. A part le QWERTZ, un rêve). Or,devoir enjamber le lit qui bloque la porte pasque-fallait-bien-mettre-la-télé-du-salon-quelque-
part-maintenant-qu'on-a-récupéré-celle-de-Martì, escalader le gros fauteuil en cuir blanc sauvé de la triste fin des objets encombrants, trébucher sur les divers tas d'habits... c'est un peu, comment dirais-je... contraignant ? (à la fin).
Donc, hop! j'ai cherché sur TEE, z'ont pas de boulot pour moi, je vais donc faire un peu de rangement.

Tiens, des trucs qui restent encore, dans les coins, laissés à l'abandon par l'occupante précédente, partie il y a plus de deux mois vers des cieux moins douillets que le petit cocon dont elle s'était tant délectée ici, nonobstant l'intimité et la lassitude (éventuelle) de ses hôtes. Bouquins (dont 2 offerts par un de ses ex en souvenir du bon vieux temps qui, soyons lucides, ne reviendra plus), vieilles factures, plumes oranges, une boîte de clous... Et un curieux truc bleu, que j'attrappe avec circonspection. C'est un porte-monnaie de poignet, de ceux que l'on peut gagner en participant à un quelconque évènement sportif genre rando en rollers. D'ailleurs, il est curieusement écrit "MA REGION C'EST L'ILE-DE-FRANCE" avec la petite fleur, là, au milieu.
Etrange.
Il est lourd, en plus. Curieuse, je l'entrouve... Quelle monnaie y trouverai-je ? Il y a dans cette maison du franc français, du deutschmark allemand, du zloty polonais, de la couronne tchèque et danoise, du dinar yougoslave, de la lire, du schilling, de la livre, du florin, du rouble, du tolar, de la kuna... Suspense, suspense.
Une pièce assez large, ronde, argentée me saute au yeux. 5 francs. Ben ça alors. Tiens 1 euro aussi ? Ah non, 10F. 20F, 5F, 2F.... Toute la collec. Ca alors. Même moi, je n'ai pas de collec. Elles étaient belles, les pièces de 20F, avec le Mont Saint-Michel. Je n'en ai pas vu beaucoup.

Je suis intriguée et en même temps... Peu surprise. Elle a dû recevoir ceci en cadeau de mes parents, et, comme à sa bonne vieille habitude, l'oublier.
Ah, c'est beau d'avoir des grands principes : l'amitié, la franchise, le partage communautaire, (une alimentation sans graisses - aucun rappport)... La discussion portant sur de tels thèmes se devrait d'être savoureuse, fournie, controversée pour le plaisir de la dialectique... Déjà, avec la censure du Parti, c'est difficile. Il y aurait encore des geôles sibériennes, hop! au trou, moi et mon objectivité rafraîchissante !

Mais alors, les cadeaux... Quel manque de délicatesse, pour quelqu'un qui dit tenir aux valeurs de l'amitié -et, en y réfléchissant bien, utilise assez souvent les prétendus amis comme tremplin jetable à son expansion sociale. Reflexion à pousser, mais pas ici, hein, pas au vu et au sus de tout le monde. Ici, c'est pour la rancoeur, pour le défoulement exutoire. Par pour analyser le caractère profond de Untel ou Unetelle et la réelle portée de ses coups de pute vaches. Non non ; trop perso.
Toujours est-il que ça fait un peu mal au coeur de ramener un petit truc d'un voyage, n'importe quoi, une babiole, une carte, des bonbons, des pièces tiens, une bougie, une fanfreluche, un bonnet... Et elle en a l'air ravie, vraiment. Des yeux qui s'illuminent ; sourire. Fausseté. Elle fut fausse ici ; et dans quelle mesure, ailleurs ? Elle fut éblouissante en faisant du gringue à Benji (2 ans 1/2 de dur labeur récompensés dans la précipitation du départ...), pourtant (paraît-il, hein. C'est un commentaire objectif d'un mec un peu obsédé) fort défraîchie le lendemain dans le cadre romantique du RU.
Ca décourage un peu de faire des cadeaux ; on en vient à l'occulter. Des cadeaux jetés en cachette à la poubelle, discrètement, soit, je suis d'accord. Mais des cadeaux ignorés, laissés avec une négligence méprisante à un ostensible abandon, ça fait un peu mal au coeur.

Quelle que soient les relations présentes entre les êtres, pourquoi ternir le passé ? Non ; je ne pense même pas que ce soit une revanche, méchante, puisqu'elle ne concerne pas uniquement ma personne, mais aussi des gens qui n'ont en rien attisé sa jalousie ou son courroux. Juste un oubli, un occultage. Le cadeau, même apprécié, n'a pas d'importance, puisque la personne qui l'a offert n'en a au fond pas, malgré l'illusion dans laquelle elle est entretenue.
La découverte de ce petit porte-monnaie n'est qu'une occasion d'exprimer ce qui me trotte dans la tête depuis, oh, longtemps déjà ! J'en ai pris conscience en janvier dernier, mais quand j'y réfléchis, le premier "vent" (peut-on parler de "vent" quand ça s'étale sur la durée ? Non, hein. Bouh mon vocabulaire. Snobisme, peut-être...) date du printemps 2002... Pas mal, pas mal, pour une (ah) amitié dont les premiers bourgeons éclataient alors en fleurs multicolores...

Voilà, je suis trop confiante. Je le savais. Pourquoi crois-je donc toujours ce que les gens me disent ? Pourquoi ne prends-je pas garde à la dissimulation, à la fausseté, à l'intérêt ? Même si c'est révoltant professionnellement, quand ça touche les sentiments, c'est déguelasse. Un tremplin pour enrichir son cheptel masculin. Je vous jure.
Enfin. Ne pas ressasser. Ne pas trop réaliser. Demeurer avec l'illusion de ses mensonges, mais sourire doucettement à l'écoute du couplet de mon prétendu manque de franchise, de mon refus d'abnégation, ou de mon indélicatesse d'étaler ainsi sa vie sur le Net -même pas vrai, c'est fictif ; ou alors, anonyme. Bon à part moi ; pour moi c'est foutu (cf. post précédent). Enfin si je raconte ma vie, hein, (malheureusement) il y a aussi des gens autour qui sont concernés. Je ne parle pas dans le dos des gens (sauf avec Maxaan, mais là c'est normal), enfin pas en mal, mais objectivement.
Croire que ce qui fut, fut réellement un petit bout d'amitié, et pas un foutage de gueule de fond en comble. Même si je suis devenue inutile à ses yeux et donc devenue persona non grata dans le cercle privilégié de ses relations.

Pas important, le dernier acte, là où tout s'explique et se dénoue. Non non, pas important, tout ça. Pas plus que le glissement pourtant non inéluctable de mon âme soeur entre mes doigts timorés, un jour d'hiver -ou était-ce une nuit ? Ou au printemps ?. Pas plus que les tornades d'émotions qui me submergent, parfois, au cours de situations étonnament improbables ou de scènes pourtant déjà mille et mille fois vécues.
Non. Ce qui est important, BORDEL, C'EST QUE JE TROUVE DU BOULOT !
(oui bon je vais chercher, donc :( )
   
 
[10:40
De l'anonymat.

Comme disait l'autre, un jour (certes avec un message un peu différent), il est tout à fait effrayant de faire une recherche sur son pseudo via, je ne sais pas moi, http://www.gogole.com par exemple. Le plus infime commentaire débile y est tracé, la moindre sortie insignifiante y est traquée. Damned. C'est vraiment n'importe quoi, et le pire, c'est qu'entre les pages faites de points d'interrogation, de russe, de finnois, de japonais etc... Et bien, parfois, c'est moi. Vieux trucs oubliés de ma naïve et insouciante jeunesse, dont je dois à jamais assumer le fardeau de la paternité.

On ne devrait autoriser que la recherche par mots-clefs :(.
   
 
[10:06
Hier soir, vers minuit. Les grenouilles coassaient follement.

Sinon : il a plut, alleluya. Mais aujourd'hui : ciel pur, sans nuages, apprécié dès l'aube (et oui, je fais semblant d'avoir repris une vie saine et bien réglée).
Cependant, ces gros branleurs paresseux n'ouvriront la Freibad que mercredi parce qu'"il fait trop froid". Ouaip. 27°C à l'ombre, c'est un peu léger.....
   


   samedi, mai 01, 2004  
[17:10
Jeudi, un copain à emmener à la gare. Vers 20h. Réservoir plutôt vide ; station service. Verdammnt, la queue, 4 à 5 voitures sur chaque pompe ! L'essence (1.059€/L pour le sans plomb 91) m'interpelle un peu, ça a l'air bas, ça... Tant pis ; je parviendrai bien à grimper en haut de la colline ; enfin en plus ce n'est même pas en haut, c'est à mi-chemin. Ca me gonfle, d'attendre. Suis pressée, moi.

...Retour, peut-être 2h plus tard... Une augmentation de SEPT cents !!! Le SP95 à 1.149€/L !!! Les chiens. Alors j'ai pris 2L -livraison minimale. Histoire de remonter chez moi. Non mais.
   
 
 
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